Description de l'article - YO05010041
Les tremplins, Fumi-ishi (踏み石) en japonais, ont un passé psychologique très intrigant. A l'opposé des allées habituelles des jardins, marcher sur des tremplins demande plus de concentration au visiteur des jardins. Cela influence la façon dont ils perçoivent le jardin et leur environnement en général. De plus, lorsqu'ils marchent sur des tremplins, les visiteurs ne peuvent pas marcher côte à côte, éliminant ainsi une forme de distraction. Lorsque vous vous promenez dans un jardin de thé, cela garantit également que les gens n'arrivent pas exactement à la même heure à la maison de thé avant le début de la cérémonie du thé.

Les chemins tremplins ont été introduits par le maître du thé Sen no Rikyū (千利休), une figure historique très célèbre. L'idée originale derrière les tremplins était de garder les Zōri, sandales japonaises, propres et sèches lorsque vous vous promenez dans le jardin. La hauteur parfaite d'un tremplin a toujours été un sujet de discussion historique. Sen no Rikyū préférait un maximum de 6 centimètres, tandis que d'autres maîtres du thé tels que Furuta Oribe et Kobori Enshū préféraient respectivement 5 centimètres et 3 centimètres.

Les Kutsunugi-ishi (沓脱石) sont de larges tremplins japonais utilisés pour monter du jardin sur une véranda par exemple. Dans l'ancien Japon, ils étaient principalement placés dans des jardins de thé afin que les visiteurs puissent entrer dans la maison de thé depuis le jardin. Avant d'entrer dans les bâtiments japonais, en particulier les salons de thé traditionnels, il est de coutume de se déchausser. Cela peut être fait en se tenant debout sur le Kutsunugi-ishi, qui constitue l'origine du nom. En gros, Kutsunugi-ishi signifie : Roche sur laquelle on enlève les chaussures.

Caractéristiques
• Origine : Nagoya, préfecture d'Aichi
• Matériau : pierre de Kurama (鞍馬石)

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